Saint-Antoine de New Bedford, Mass, Part 7

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Publication date: 1913
Publisher: Montreal, Que. : Imprimerie du Messager
Number of Pages: 232


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Il était malheureusement faible de santé, presque toujours souffrant. Mgr Bégin dut le rappeler à Québec. Il y exerça un peu de minis- tère, et mourut bientôt, après avoir donné jus- que sur son lit de mort les plus beaux exemples de résignation et de touchante piété.


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M. EUGÈNE LEFEBVRE


Demeura trois ans chez M. Deslauriers, de 1899 à novembre 1902. Jeune prêtre plein d'in- telligence, de désir de vivre, d'employer à la gloire du ciel et au salut des âmes son zèle et les beaux talents qu'il avait reçus de Dieu,-et que la phtisie arrêta dès l'entrée de sa carrière.


Il naquit à St-Jean d'Iberville, le 8 décembre 1873. Il étudia à Sainte-Thérèse. A la fin de ses études théologiques, il eut de nombreuses hémorrhagies. Mgr Fabre, croyant qu'il allait bientôt mourir, consentit à lui accorder ce qui était l'objet de tous ses désirs: l'ordination sa- cerdotale,-le 25 juillet 1896. Quelques mois plus tard, grâce aux soins qu'on lui prodigua, et surtout à son énergie, il put exercer le minis- tère au Sacré-Cœur, à Montréal-deux ans plus tard, il passa à New Bedford.


Il crut, comine con évêque lui-même et com- me son médecin, que son séjour au bord de la mer et dans le climat plus clément du Massachu- setts, pourrait le guérir.


Vain espoir. Il travailla pourtant trois ans à


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Saint-Antoine. Sa bonne nature, son tempé- rament sympathique,-on pourrait ajouter, son expression de souffrance, eurent vite fait de lui conquérir tous les cœurs. Il savait enseigner, comme il savait plaire, et comme il savait faire aimer l'Église et Dieu.


Ses médecins pensèrent qu'un climat plus sec lui conviendrait mieux encore et ils l'en- voyèrent dans le Colorado. L'idée était heureuse.


Sans s'y guérir complètement, il put pendant près de dix ans y exercer un ministère très fruc- tueux. Il fut d'abord vicaire et missionnaire › Walsenberg, puis aumônier de l'hôpital Saint- François de Colorado-Springs, puis rappelé à Walsenberg où il fut curé deux ans, et où il bâ- tit une magnifique école.


Il y mourut l'année dernière.


M. O. SYLVAIN


Pendant quelques mois, en 1901-1902, M. Sylvain avait été le compagnon d'apostolat de M. Lefebvre, à Saint-Antoine. Ils quittèrent la paroisse presque en même temps.


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M. Sylvain venait du diocèse de Rimouski, avait étudié à Ottawa, où Mgr Smeulders l'avait ordonné le 24 décembre 1892. Il fut tour à tour vicaire à Notre-Dame de Fall-River, pendant quatre ans, à Sandusky, Ohio, de 1897 à 1906,- et au Sacré-Cœur de New Bedford.


M. NAPOLÉON-A. MESSIER


A Saint-Antoine depuis novembre 1902 jusqu'en octobre 1905. C'est un élève de Saint- Hyacinthe. Il naquit à Freligsburg, dans le comté de Missisquoi; étudia la théologie au grand Séminaire de Montréal, et fut ordonné, le 19 décembre 1896 par Mgr Emard.


Comme il parlait également le français et l'anglais,il fut d'abord envoyé dans une paroisse mixte: à Ashton, R. I. Il y demeura jusqu'en 1899. Il travailla ensuite à Ste-Anne de Woon- socket, passa quelques mois à Centreville, et se rendit de là à New Bedford.


En 1905, il fut nommé curé-fondateur de la paroisse de St-Joseph d'Attleboro. Il y bâtit un


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magnifique soubassement, y fonda une école qu'il confia à des religieuses; sa paroisse mar- chait avec une prospérité admirable, quand il la quitta, en 1910, et partit pour Rome, où il étudia deux ans.


A son retour, dans l'été de 1912, il fit un peu de ministère dans le diocèse de Manchester, jus- qu'au moment où Mgr Feehan lui confia, en décembre dernier, la paroisse récemment fon- dée à New Bedford par le R. M. Valois.


C'est là qu'il exerce encore son ministère avec tout le succès que méritent ses talents et son activité.


M. L .- P. CANUEL


Il ne fit guère que passer à Saint-Antoine, en 1903. C'est un élève de Rimouski, ordonné par Mgr Blais, en 1897. Vicaire à Port Daniel (1897), à Grande-Rivière (1898), aux Trois-Pistoles (1899) ; curé de St-Alphonse-de-Caplan (1899- 1902) ; desservant de Notre-Dame de Phenix, R. I., après être passé à New Bedford; assistant


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curé de Cacouna (1905), à l'Ile-Verte (1906), enfin curé de St-Cyprien de Témiscouata.


M. A. H. SERVAIS


Lui aussi ne fit qu'un court séjour chez M. Deslauriers,-cinq mois à peine. Il eut pour successeur


M. G. CAIN


Celui-ci est encore vicaire dans une paroisse de New Bedford, et a été desservant d'Attleboro pendant quelques temps, après avoir quitté Saint-Antoine.


Sa paroisse natale est Saint-Paul de Rouville, où il naquit le 4 octobre 1870. Il fit ses études classiques à Nicolet, sa philosophie au Séminaire de Montréal et à Marieville. Mgr Decelles l'or- donna le 15 avril 1901. Après avoir enseigné un an à Marieville et exercé pendant une autre année le ministère à Saint-Jude, il passa à New Bedford,


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Il aimait beaucoup le ministère auprès des enfants et de la jeunesse. Les jeunes gens par- lent encore des clubs de jeu qu'il a organisés, des séances dramatiques qu'il a préparées, du succès des soirées de toute sorte dont il était l'âme et l'entrain.


M. Cain est grand, avec de larges épaules, une allure militaire. Sous son air de sévérité, se cache une grande indulgence; dans les accents d'une voix tranchante, passent des pensées de douceur; dans son ton de réserve se dissimule le plaisir cordial de l'expansion ; la glace une fois brisée avec lui, on est en pleine amitié cha- leureuse. Dans ce grand corps de colonel, il y a une âme de bon vicaire.


M. D .- M .- A. MAGNAN


Est prêtre depuis 1886. Tour à tour vicaire, curé, professeur, publiciste, grand voyageur, on peut dire qu'il est une des illustrations de la cure de Saint-Antoine.


Il est né à Saint-Ursule, comté de Maskinongé le 28 septembre 1863. Il commença son minis-


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tère aux Éboulements, dans le diocèse de Québec, auquel il appartient, le continua l'année sui- vante à la Baie St-Paul, et, un an après, à la cathédrale de Chicoutimi. C'est de là qu'il par- tit pour Rome, où il étudia trois ans. Il fut nommé, à son retour, professeur au Collège de Lévis, puis curé de Saint-Gilles, où il demeura trois autres années. De là, il passa aux États- Unis, et fut vicaire chez Mgr Prévost, à Fall- River, jusqu'en 1902, puis à Saint-Roch en 1903. Certaines considérations le poussèrent à partir pour l'Ouest, et il devint curé de St-Jean-Bap- tiste de Muskégon, Michigan (1903-1905), de Sainte-Marie de Manistee (1906). C'est de là qu'il arrivait quand il entra à New Bedford pour y demeurer cinq ans.


Il retourna à Rome en 1910. Il en revint l'année dernière, et il exerce depuis ce temps le ministère à Notre-Dame de Lévis.


M. Magnan a publié plusieurs ouvrages et un grand nombre d'articles de journaux. Il a pris une part très active dans l'organisation et l'œuvre des sociétés nationales canadiennes- françaises aux États-unis.


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M. C .- L. BÉDARD


A passé près de deux ans à New Bedford, d'octobre 1909 à août 1911. Il succéda à M. Cain et fut l'infatigable compagnon de M. Clerk, pen- dant le voyage de M. Deslauriers en Europe. Il est passé, l'an dernier, de New Bedford à Lowell, où il exerce encore son apostolat. C'est un élève de Marieville et du grand Séminaire de Montréal, ordonné à Saint-Hyacinthe par Mgr Decelles, le 23 septembre 1899.


Il est âgé de trente-six ans. Ses années d'en- seignement à Marieville lui ont permis de satis- faire son goût pour l'étude, et l'ont aiguisé. C'est un homme de beaucoup de lecture, à la parole facile, et qui suit constamment avec in- térêt le mouvement social, littéraire et religieux d'Europe et d'Amérique.


M. CHARLES CLERK


Ce dernier est entre tous le pilier de la cure de Saint-Antoine depuis 1903.


Il a comme compagnons, en ce moment MM.


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J .- N. HAMEL et V .- O. MASSÉ, deux jeunes prê- tres qui ont débuté à New Bedford dans l'apos- tolat. Tous deux appartiennent par naissance au diocèse de Fall-River.


M. Clerk est né à Montréal. Il est un des petit-fils du célèbre rédacteur de l'ancien True Witness.


Il fit ses études classiques à Nicolet, et sa théologie à Montréal.


La théorie de M. Clerk semble consister à faire le plus de bien possible, avec le moins de bruit possible. Aussi bien, le ciel semble l'avoir doué tout exprès pour son œuvre: il vint au monde avec des dispositions au calme, à une lenteur réfléchie et à l'embonpoint. De ces trois qualités, il a développé la première, a discipliné la seconde, et a été impuissant contre l'autre.


Il met en une pratique édifiante la maxime : A chaque jour suffit son mal. Comme il s'occupe beaucoup de son ministère et toujours de ce qui le regarde, il a le temps d'être ponctuel, de visi- ter et consoler ses malades, de rendre service à ceux qui en ont besoin, d'être bon compagnon et bon conseiller, de réserver pour les travaux


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nécessaires une santé qui, malgré des apparences de vigueur, est parfois chancelante.


Quand M. le curé quitte sa paroisse, il s'en va en sûreté, en songeant que M. Clerk le rem- place.


Je songe moi-même que peut-être M. Clerk doit se demander quelquefois s'il n'est pas temps pour lui de remplacer un curé pour tout de bon.


TABLE DES MATIÈRES


PAGES


Au lecteur


5


New Bedford 7


Fondation de la paroisse Saint-Antoine


11


La chapelle, l'école et le presbytère


15


De 1896 à 1902. 18


L'église Saint-Antoine 22


Le procès Houlihan 28


Le soubassement 38


Chauffage et éclairage


40


L'École


42


Les deux dernières années 43


La visite de Mgr Heylen. - Adresses de M. le curé Deslauriers. - Réponse de Mgr de Namur 47


Les ORGUES .- Programme musical de M.Gaston DETHIER. - Sermon du R. Père Louis LALANDE, S. J .- Bazar 66


La DÉDICACE: programme et invitations. - La


première messe .- Sermon de Mgr Emard . 85 Messe de neuf heures .- Programme musical .. -


Analyse du sermon de Mgr P .- E. Roy 98


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Bénédiction et messe pontificale .- Mgr Feehan et ses assistants . 104


Sermon du P. Louis Lalande, S. J. - Voix d'é- migrés ; école de science, école de courage. Allocution de Mgr Feehan 106


Le Banquet .- Quelques statistiques .- Remer-


ciements .- Concert d'orgue 127


Dernière cérémonie .- Sermon de Mgr Bruchési 134


Conclusion


147


APPENDICE


Dons faits à la nouvelle église 151


Notices biographiques: Curé et Vicaires de


Saint-Antoine.


155


R. M. Hormisdas Deslauriers


155


M. J .- M .- A. Brosseau 161


M. T. Trépanier 162


M. Eugène Lefebvre 163


M. O. Sylvain 164


M. N .- A. Messier 165


M. L .- P. Canuel. 166


M. A .- H. Servais 167


M. G. Cain 167


M. D .- M .- A. Magnan 168


M. C .- L. Bédard 170


M. Charles Clerk


170


HECKMAN BINDERY INC.


90


PART SECOND.


Onward we proceed, toward the western slope of Tower Hill. Opposite where Summer street enters Boston, and a little way in from the road, on the north side, stands the house in which lived and died 'Squire James Newhall, as he was called, the " 'Squire," being used partly to distinguish him from seven others of the same name - middle names not then being often used- and partly because he was entitled to the appellation, being one of the first three justices of the peace for Essex county, appointed under the State government, in 1781. His time-stained commission, bearing the bold signature of Hancock is yet in possession of your infor- mant. He was also one of the two or three shoe man- ufacturers who at that period ventured to employ as many as three journeymen.


Moving onward a few rods, we come to the spot on which the first dwelling of the Burrills stood; they who were once called the " royal family of Lynn," in view of the many members who became eminent. The house was small, without architectural pretension, and stood on the south side of the road, where the diminutive one story wooden school-house stood till within a score or so of years. Here lived the Hon. John Burrill, for ten years Speaker of the Provincial House of Representa- tives, and who died in 1721, in the office of Crown Counsellor; a man who has not probably to this day, been excelled as a presiding officer, in any assembly of the Commonwealth. Hutchinson makes the curious remark that the House was as fond of him " as of their




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